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Titre : Château Giscours
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Auteur de l'oeuvre : Duphot Abel Valentin, Bülher Eugène, Duphot Théodore Henri
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Période : 2e quart 19e siècle , 3e quart 19e siècle
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Localisation : Gironde , Labarde , 10 route Giscours
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Type de dossier : Dossier d'oeuvre architecture
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Aire d'étude : Estuaire de la Gironde (rive gauche)
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Phase du dossier : étudié
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Date d'enquête : 2010
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Auteur du dossier : Riberolle Jennifer , Steimer Claire , Beschi Alain
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Copyright : (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde
Historique
Le château aurait été construit sur l'emplacement d'une ancienne maison (ou d'un ancien donjon) qui, au 15e siècle, appartient à la famille Donissan et qui dépend de la châtellenie de Blanquefort. Cependant, les plus anciens documents relatant l'histoire du domaine sont deux contrats de vente datant du 16e siècle. Le premier est élaboré en 1552 entre Gabriel Giraud, propriétaire et seigneur de la maison noble voisine de la Bastide et Pierre de Lhomme, riche marchand de Bordeaux. L'acte de vente ne renseigne pas sur l'état du domaine, mais prouve toutefois que la vigne y est déjà cultivée. Le second acte date des 23 et 24 décembre 1588 entre Pierre de Lhomme et Pierre d'Arnoul, conseiller au Parlement de Guyenne. Le domaine de "Guiscous" se compose alors d'une demeure à étage, d'une grange au-devant de laquelle se dresse un colombier et d'une vingtaine d'hectares de terres.
Si les propriétaires successifs agrandissent et restructurent le domaine, la propriété moderne est véritablement créée au 19e siècle par Marc Promis, grand financier parisien. Ce dernier, en plus d'élargir considérablement le domaine qui atteint 179 hectares, dont 53 plantés en vignes, démolit la vieille habitation et fait élever à la place, entre 1825 et 1835, le château actuel qui se compose d'une imposante demeure, d'écuries, de pressoirs, de chais et de cuviers. Cet ensemble, formant un U, s'articule autour d'une cour, comme le montre le plan cadastral de 1826. Une lithographie tirée de l'ouvrage de Gustave de Galard datant de 1835 représente le corps de logis et les dépendances. Le corps de logis, d'aspect sobre, est rythmé de neuf travées et composé d'un rez-de-chaussée et d'un étage carré. Le corps central est surélevé d'un étage supplémentaire percé d'ouvertures semi-circulaires et surmonté d'un belvédère. Les toitures sont dotées de balustrades. De part et d´autre du logis, deux dépendances, abritant pour l'une les écuries et le logement du régisseur, et pour l'autre les pressoirs, chai et cuvier, sont couvertes d'un toit à longs pans et composées de baies rectangulaires en rez-de-chaussée et d'ouvertures semi-circulaires au niveau de l´étage de comble à surcroît.
Giscours, mis en vente en 1847, est acquis par Jean-Pierre Pescatore, consul général des Pays-Bas, banquier à Paris. Secondé par un régisseur, Pierre Skawinski, il se consacre à l´amélioration du domaine jusqu'à sa mort en 1856. D'après les ouvrages d'Alfred Danflou (1867) ou de Charles de Lorbac (1868), on lui doit l'aménagement de somptueux jardins. A cette occasion, il a peut-être fait dresser un plan du domaine, non daté, qui est agrémenté de deux dessins représentant les façades du château : on retrouve les dispositions de la lithographie de Gustave de Galard, mis à part le toit en pavillon brisé en ardoise qui remplace le toit terrasse et le belvédère préexistants. C'est probablement Jean-Pierre Pescatore qui fait ainsi modifier le corps de logis. On observe également que la cour formée par les deux ailes de dépendances est fermée d´une grille. En 1868, une photographie publiée dans l'album d'Alfred Danflou représente le château dans le même état et Édouard Guillon le décrit ainsi à cette époque, dans Les châteaux historiques et vinicoles de la Gironde : "il se compose d’un corps-de-logis rectangulaire à deux façades surmontées au centre d’un pavillon terminé par un dôme ardoisé ; autour du logis sont des cours, des servitudes vastes bien agencées, des cuviers et des chais, qui semblent avoir été élevés comme un emblème de l’industrie viticole".
Son neveu Guillaume Pescatore, toujours accompagné de Pierre Skawinski, poursuit jusqu'en 1875 le développement du domaine.
En 1875, le négociant Édouard Cruse prend la tête du domaine. Il améliore et transforme largement la propriété, en collaboration avec Pierre Skawinski. Il fait aménager un parc d´une cinquantaine d´hectares par le paysagiste Eugène Bülher et construit à proximité du château une ferme modèle, bâtie sur les plans des architectes Duphot, père et fils, en 1877. Il semblerait que le cuvier ait été entièrement reconstruit à cette époque ; en témoigne la date de 1878 (accompagnée d'initiales LT ?) gravée en bas à gauche du fronton orné. Le cuvier jusqu'alors en rez-de-chaussée est transformé en cuvier de type médocain avec un niveau de plancher permettant de charger la vendange par le haut des cuves. Ces aménagements sont encore aujourd'hui en partie conservés (une partie du plancher, le treuil, la maie). Les écuries et les logements appartiennent à la même campagne de travaux, peut-être menée aussi par les architectes Duphot. Enfin, le château fait aussi l'objet de transformations : les lucarnes du pavillon d'ardoise sont agrandies, des œils-de-bœuf sont ajoutés ; les façades sont dotées de portiques à colonnes accessibles par des escaliers droits ou à double volée. Une annexe en rez-de-chaussée ouverte d'une large baie à traverse et meneaux est greffée sur la façade latérale est. Des éléments de décor sont ajoutés sur les travées latérales (attique, pot à feu en amortissement).
En 1890, le domaine de Giscours couvre une superficie de 240 hectares. En 1919, la famille Cruse est contrainte de vendre la propriété, rachetée par M. et Mme Grange. Le domaine est finalement vendu en 1946 à la Société à Responsabilité Limitée "Château Giscours" et racheté par Nicolas Tari en 1958 qui modernise l´exploitation. Le domaine est ensuite revendu en 1990 à Eric Albada-Jelgersma.
Détail de l'historique
Périodes |
Principale : 2e quart 19e siècle Secondaire : 3e quart 19e siècle |
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Dates |
1877, porte la date 1878, porte la date |
Auteurs |
Auteur :
Duphot Abel Valentin, architecte (attribution par source) Personnalite : Promis Marc, commanditaire (attribution par source) Personnalite : Pescatore Guillaume, commanditaire (attribution par source) Personnalite : Cruse Edouard, commanditaire (attribution par source) Auteur : Bülher Eugène, paysagiste (attribution par source) Auteur : Duphot Théodore Henri, architecte (attribution par source) |
Description
Le château est situé à l´ouest de la commune et domine le vallon de la Laurina. S´étendant sur une centaine d´hectares et entouré d´un vaste parc, le domaine est composé de deux pôles distincts : au sud, le corps de logis est accompagné des bâtiments vinicoles et des écuries délimitant une cour ; au nord et à distance, la partie agricole comprend une ferme avec logements des ouvriers et une salle d´asile pour les enfants du personnel.
Les façades du château, au nord-est sur cour et au sud-ouest sur jardin, sont composées de neuf travées, d'un niveau de soubassement, d´un rez-de-chaussée surélevé et d'un étage carré. Les trois travées centrales sont surmontées d'un étage supplémentaire coiffé d'un toit en pavillon brisé ; ce dernier en ardoise, bordé par une balustrade, est ouvert par une lucarne sommée d´un fronton et deux œils-de-bœuf. Le rez-de-chaussée est percé de trois portes et doté d'un portique soutenu par quatre colonnes d´ordre dorique, le premier niveau est scandé de colonnes à chapiteaux ioniques et le second étage est traité avec des pilastres à chapiteaux composites. Les travées à l'extrémité sont surmontées d'un attique orné d'une lucarne à volutes, percée d'un œil-de-bœuf et encadrée de pots à feu en amortissement. Les rez-de-chaussée sont accessibles par un degré en pierre au nord et par deux volées symétriques côté sud.
La façade latérale orientale qui témoigne de l'étroite profondeur du corps de logis est constituée d'un rez-de-chaussée surélevé percé d'une large fenêtre à traverse et meneaux, encadrée de deux pilastres. Ces derniers soutiennent un entablement séparant rez-de-chaussée et étage en retrait, ce niveau étant percé de baies géminées en plein cintre inscrites dans une arcade ornée d'un oculus aveugle. L'ensemble est surmonté du même type de lucarne à œil-de-bœuf que les façades principales.
Sur le flanc occidental, le logis est complété par une aile en rez-de-chaussée surélevé surmontée d'une balustrade, elle-même prolongée par un bâtiment présentant au sud une façade pignon composée de quatre travées percées de baies à traverse et meneaux. Le niveau de soubassement de ce bâtiment est traité en faux moellons, tandis que l'étage est construit en pierre de taille. La travée centrale est protégée par un toit débordant brisé à aisseliers en bois, coiffé de souches de cheminées jumelles. Les installations vinicoles sont abritées dans deux bâtiments disposés en retour d'équerre au nord du logis. Le bâtiment constitué du cuvier et de la tonnellerie présente côté cour une façade composée de douze travées, dont deux formant pignon et percées de vastes portes d'accès. Le pignon nord couvert d'une demi-croupe supportée par des aisseliers en bois est percé de sept travées. Les façades sont animées par un jeu de bandeaux, d'encadrements de baies, de chaînes d'angle en pierre de taille de calcaire. Un bas-relief sculpté représente une scène de vendange avec cinq angelots déversant des hottes de raisin et foulant les grappes dans un conquet disposé à l'aplomb d'une cuve. La date 1878 et les initiales LT (?) sont gravées en bas à gauche.
L'organisation intérieure sur deux niveaux est encore en partie visible même si une grande partie du plancher a été détruite. Le treuil métallique pour le chargement de la vendange et la maie en bois pour la foulée sont conservés. En revanche, les cuves en bois ont été remplacées par des cuves en ciment. Le bâtiment est couvert par une charpente en bois reposant sur des consoles en pierre et renforcée par des tendeurs métalliques. Parallèlement au cuvier est disposé un bâtiment en rez-de-chaussée servant de chai à barriques et complété par un autre bâtiment perpendiculaire avec des cuves en inox et en ciment. L´ancienne écurie, située à l´est du logis et face au cuvier, présente une façade sur cour composée de sept travées, l'une d'elles formant pignon et ouverte de vastes baies surmontées de l´inscription ÉCURIE. La façade nord composée de cinq travées est couverte d´une croupe brisée soutenue par des aisseliers en bois. L´édifice abrite aujourd´hui l´accueil de la propriété et une salle de dégustation. Au sud, un bâtiment abritait probablement le logement du gardien, et au nord un autre servait de grange ou de remise. Le mur de clôture est ouvert à l'est et au nord par deux portails dont l´un est doté de piliers ornés des lettres entrelacées E, S et C (Edouard et Suzanne Cruse).
Détail de la description
Murs |
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Toits |
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Étages |
1 étage carré, étage de comble, en rez-de-chaussée, rez-de-chaussée surélevé, 2 étages carrés, comble à surcroît, étage de soubassement |
Élévations extérieures |
élévation ordonnancée |
Couvertures |
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Escaliers |
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Typologie |
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État de conservation |
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Décors/Technique |
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Décors/Représentation |
Précision sur la représentation : Côté cour, l'une des portes du cuvier est ornée d´une sculpture représentant des anges ailés portant des raisins. |
Informations complémentaires
Type de dossier |
Dossier d'oeuvre architecture |
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Référence du dossier |
IA33002945 |
Dossier réalisé par |
Riberolle Jennifer
Chargée d'étude du Département de la Gironde pour la réalisation de l'opération estuaire de la Gironde (2009-2017). Steimer Claire Conservatrice du patrimoine au sein du service du patrimoine et de l'Inventaire. Beschi Alain Chercheur et conservateur du patrimoine au sein du service du patrimoine et de l'Inventaire en Aquitaine, puis Nouvelle-Aquitaine (1994-2023). |
Cadre d'étude |
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Aire d'étude |
Estuaire de la Gironde (rive gauche) |
Phase |
étudié |
Date d'enquête |
2010 |
Copyrights |
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde |
Partenaires |
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Citer ce contenu |
Château Giscours, Dossier réalisé par Riberolle Jennifer, (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde, https://www.patrimoine-nouvelle-aquitaine.fr/Default/doc/Dossier/41636537-d607-474f-bfe0-849dd03057b7 |
Titre courant |
Château Giscours |
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Dénomination |
château |
Précisions sur la dénomination |
château viticole |
Appellation |
château Giscours |
Parties constituantes non étudiées |
parc chai cuvage puits mur de clôture écurie tonnellerie logement remise remise agricole |
Statut |
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Intérêt |
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Documents d'archives
AD Gironde. 3P 329 1 1. Matrices cadastrales. 1853-1882.
ISBD/Commentaire :
AD Gironde. 3P 329 1 1. Matrices cadastrales. 1853-1882.
AD Gironde. 3P 329 1 4. Matrices cadastrales. 1881-1891.
ISBD/Commentaire :
AD Gironde. 3P 329 1 4. Matrices cadastrales. 1881-1891.
AD Gironde, 9 J. Fonds d'Arlot de Saint-Saud. Château Giscours.
Mention : dossier 259
ISBD/Commentaire :
AD Gironde, 9 J. Fonds d'Arlot de Saint-Saud. Château Giscours.
AM Bordeaux. 211 S 274: Fonds Lawton.
ISBD/Commentaire :
AM Bordeaux. 211 S 274 : Fonds Lawton.
AM Bordeaux. 216 S 4702: Fonds Cruse.
ISBD/Commentaire :
AM Bordeaux. 216 S 4702 : Fonds Cruse.
Documents figurés
AM Bordeaux, Série Evrard de Fayolle, 42 S. Château Giscours: 4715-4718.
ISBD/Commentaire :
AM Bordeaux, Série Evrard de Fayolle, 42 S. Château Giscours : 4715-4718.
Collections privées. Série de plans du domaine de Château Giscours
ISBD/Commentaire :
Collections privées. Série de plans du domaine de Château Giscours.
COCKS, Charles. Médoc et ses vins. Bordeaux et ses vins. Bordeaux: Féret, 1908.
Mention : p. 66
ISBD/Commentaire :
COCKS, Charles. Médoc et ses vins. Bordeaux et ses vins. Bordeaux : Féret, 1908.
Collection particulière. Château Giscours. Plan du domaine, 1870.
ISBD/Commentaire :
Collection particulière. Château Giscours. Plan du domaine, 1870.
Collection particulière. Plan parcellaire du domaine, non daté, 1ère moitié 19e siècle.
ISBD/Commentaire :
Collection particulière. Plan parcellaire du domaine, non daté, 1ère moitié 19e siècle.
Collection particulière. Plans du parc dressés par Eugène Bülher, 1878.
ISBD/Commentaire :
Collection particulière. Plans du parc dressés par Eugène Bülher, 1878.
Collection particulière. Château Giscours, plan du domaine, 1970.
ISBD/Commentaire :
Collection particulière. Château Giscours, plan du domaine, 1970.
Château Giscours. Plan topographique du domaine, 1995
Lieu de conservation : Service du patrimoine et de l'Inventaire, région Aquitaine
ISBD/Commentaire :
Château Giscours. Plan topographique du domaine, 1995
Plan des marais de Labarde et Cantenac, 1860 (AD 33. SP 139)
ISBD/Commentaire :
AD Gironde, SP 139. Plan des marais de Labarde et Cantenac pour être joint au rapport de l'Ingénieur ordinaire en date du 18 juin 1860 sur les marais de Labarde. Dessin, encre et lavis, par Jansac (ingénieur ordinaire), 18 juin 1860.
Bibliographie
BRUN-PUGINIER, Hélène. Château Giscours une aventure viticole en Médoc (XVe - XXe siècle) . 2009.
ISBD/Commentaire :
BRUN-PUGINIER, Hélène. Château Giscours une aventure viticole en Médoc (XVe - XXe siècle) . 2009.
COCKS, Charles. Guide de l'étranger à Bordeaux et dans la Gironde. Bordeaux, ses environs et ses vins classés par ordre de mérite. Bordeaux: Féret, 1850.
Mention : p. 200
ISBD/Commentaire :
COCKS, Charles. Guide de l'étranger à Bordeaux et dans la Gironde. Bordeaux, ses environs et ses vins classés par ordre de mérite. Bordeaux : Féret, 1850.
COCKS, Charles, FERET, Edouard. Bordeaux et ses vins. Bordeaux: Féret, 1868.
Mention : p. 218-219
ISBD/Commentaire :
COCKS, Charles, FERET, Edouard. Bordeaux et ses vins. Bordeaux : Féret, 1868.
FERET, Edouard. Bordeaux et ses vins, classés par ordre du mérite dans chaque commune. Bordeaux: Féret, 1991. 14e éd. rev. et augm. par Claude Féret et Marc-Henry Lemay.
Mention : p. 606-608
ISBD/Commentaire :
FERET, Edouard. Bordeaux et ses vins, classés par ordre du mérite dans chaque commune. Bordeaux : Féret, 1991. 14e éd. rev. et augm. par Claude Féret et Marc-Henry Lemay.
DANFLOU Alfred. Les grands crus bordelais, Bordeaux: Librairie Goudin, 1867, t. 1 et 2.
Mention : p. 81-83
ISBD/Commentaire :
DANFLOU Alfred. Les grands crus bordelais, Bordeaux : Librairie Goudin, 1867, t. 1 et 2.
FRANCK, William. Traité sur les vins du Médoc et les autres vins rouges et blancs du département de la Gironde. Bordeaux: Chaumas, 1845. Reprise de l'édition de 1824 augmentée.
ISBD/Commentaire :
FRANCK, William. Traité sur les vins du Médoc et les autres vins rouges et blancs du département de la Gironde. Bordeaux : Chaumas, 1845. Reprise de l'édition de 1824 augmentée.
GALARD Gustave (de). Album vignicole, 1835
ISBD/Commentaire :
GALARD Gustave (de). Album vignicole ou vues des châteaux et propriétés produisant les vins des meilleurs crus du Médoc et autres lieux du département de la Gironde. Bordeaux : de Logé, 1835.
GUILLON Edouard. Les châteaux historiques et vinicoles de la Gironde, avec la description des communes, la nature de leurs vins, la désignation des principaux crus. Bordeaux: [s.n.] 1868. Tome 3.
ISBD/Commentaire :
GUILLON Edouard. Les châteaux historiques et vinicoles de la Gironde, avec la description des communes, la nature de leurs vins, la désignation des principaux crus. Bordeaux : [s.n.] 1868. Tome 3.
LORBAC Charles (de). Les richesses gastronomiques de la France. Les vins de Bordeaux. I partie. Crus Classés, illustré par Charles Lallemand. Paris: Hetzel, s.d. [vers 1868].
Mention : p. 106-107
ISBD/Commentaire :
LORBAC Charles (de). Les richesses gastronomiques de la France. Les vins de Bordeaux. I partie. Crus Classés, illustré par Charles Lallemand. Paris : Hetzel, s.d. [vers 1868].
MAFFRE, Philippe. Château Giscours . Dossier de préinventaire. Région Aquitaine, service Patrimoine et Inventaire. [s.d.].
ISBD/Commentaire :
MAFFRE, Philippe. Château Giscours . Dossier de préinventaire. Région Aquitaine, service Patrimoine et Inventaire. [s.d.].
RIBADIEU Henry. Les châteaux de Gironde: mœurs féodales, détails bibliographiques et traditions, légendes, notices archéologiques. Épisodes de l´histoire de Bordeaux au Moyen Age et dans les derniers siècles - état actuel des domaines. Paris: Chez E. DENTU (Librairie), 1855.
ISBD/Commentaire :
RIBADIEU Henry. Les châteaux de Gironde : mœurs féodales, détails bibliographiques et traditions, légendes, notices archéologiques. Épisodes de l´histoire de Bordeaux au Moyen Age et dans les derniers siècles - état actuel des domaines. Paris : Chez E. DENTU (Librairie), 1855.
Annexes
Extraits d'ouvrages
-Cocks, 1850.
p. 200
Le château, bâti dans le style italien, en 1837, est surmonté d'une terrasse qui commande un paysage fort étendu. A l'entrée du jardin se trouve un vieux chêne dont le tronc énorme a 8 mètres de circonférence à la base.
(production : 120 tonneaux)
- RIBADIEU Henry. Les châteaux de Gironde : mœurs féodales, détails bibliographiques et traditions, légendes, notices archéologiques. Épisodes de l´histoire de Bordeaux au Moyen Age et dans les derniers siècles - état actuel des domaines. Paris : Chez E. DENTU (Librairie), 1856.
Autrefois, la seigneurie de Cantenac, où était bâtie la maison noble de Giscours, reconnaissait, comme beaucoup d’autres, la souveraineté de Blanquefort.Dans les derniers siècles, plusieurs arrières-fiefs qui appartenaient à cette châtellenie, en furent détachés, et se constituèrent sous autant de juridictions isolées. La seigneurie de Cantenac fut de ce nombre. C’est ainsi que Giscours, après avoir été justiciable de Blanquefort, se vit obligé de reconnaître la suprématie de Cantenac, dont il relevait par le fait même du démembrement. De tout cela, plus rien n’existe de nos jours. Les anciens maîtres sont morts, la vieille habitation elle-même a disparu. Là où n’existait , sans doute, il y a un siècle, qu’un humble logis nobiliaire, un homme qui a été enlevé dernièrement à l’affection de sa famille, M. Marc Promis aîné, décédé le 20 novembre 1853, dans sa quatre-vingt-dixième année, a fondé le somptueux édifice que, pour être justes, nous devrions appeler le palais de Giscours. Ce monument presque royal, que M. Promis semblait avoir élevé comme un emblème de l’industrie vinicole dans la Gironde, fut mis en vente en 1845, et devint la propriété de M. Pescatore, l’un des rois de la banque parisienne.
- GUILLON, Édouard. Les châteaux historiques et vinicoles de la Gironde. Bordeaux : Coderc, Dégréteau et Poujol, 1866-1869, t. 3.
"A Labarde tournez vers l’Occident la tête, Vous verrez de Giscours se projeter le faîte » (Biarnès, Les Grands Vins)."Le Château Giscours, qui est le plus important de Labarde, fut une maison noble, qui dépendait de la châtellenie de Blanquefort et avait été érigée par les Seigneurs de la Bastide, d’où elle passa, au commencement du 16e siècle, à la famille de Donissan. On trouve, en 1525, un exporle en faveur de Thomas de Donissan, escuyer, seigneur de la maison noble de Guiscous, dans la paroisse de Labarde. En 1547, elle était à Gabriel Giraud, seigneur de la Bastide, qui, en 1552, la vendit à Pierre-de-l’Homme. Elle est appelée Guiscous dans les vieux titres, et sur le plan cadastral de la commune il y a écrit Giscous. En 1601, après le démembrement de la châtellenie de Blanquefort, le château Giscours passa dans la juridiction de Cantenac, où il resta
jusqu’à la Révolution.Au commencement du 18e siècle, François de Peyraud était seigneur de Giscours, qui, après lui passa en plusieurs mains et fut racheté par M. de Saint-Simon surnommé de Giscours, qui émigra à l’époque de la Révolution. Le domaine qui consistait en une habitation assez belle et un vignoble renommé, fut saisi et vendu par l’Etat, le 15 messidor, an III de la République, en 24 lots. La maison principale et le vignoble furent achetés sept cent six mille francs par le sieur Michel Jacob, qui s’associa pour payer cette forte somme avec MM. John Gray Junior, et Jonathan Davis, négociants aux États-Unis, et ils gardèrent ensemble le domaine de Giscours pendant plus d’un quart de siècle. Enfin en 1825, M. Michel Jacob en étant resté seul propriétaire, le vendit à M. Marc Promis, négociant à Bordeaux. Ce nouveau propriétaire démolit la vieille habitation et éleva à la place le château actuel, que deux historiens qualifient de Palais Giscours, ce qui est une exagération ; ce n’est pas un château surmonté de tourelles ardoisées, c’est une belle villa dominée par une terrasse qui entoure un dôme central. Giscours était à peine terminé, lorsque son fondateur, qui était un vieillard, le mit en vente et il fut acheté en 1845 par M. Pescatore, l’un des rois de la banque parisienne, qui le paya 500 000 francs, et créa autour un magnifique parc entouré de murs, qui s’étend jusqu’aux limites de la commune. M. Pescatore mourut en 1855, et le château passa à son neveu le propriétaire actuel, qui le visite à peine à la saison des vendanges et l’abandonne aux mains d’un régisseur.
Le château Giscours est situé sur le penchant occidental d’une croupe graveleuse, et domine le petit vallon de Laurina ; il se compose d’un corps-de-logis rectangulaire à deux façades surmontées au centre d’un pavillon terminé par un dôme ardoisé ; autour du logis sont des cours, des servitudes vastes bien agencées, des cuviers et des chais, qui semblent avoir été élevés comme un emblème de l’industrie viticole. Le château est au milieu de 40 hectares de jardins, prairies et parc planté d’arbres indigènes et d’arbustes exotiques au milieu desquels s’élève, comme un géant parmi des hommes, le vieux chêne de Giscours dont le tronc énorme a huit mètres de circonférence à sa base. Le vignoble de Giscours a été augmenté depuis la mort de M. Pescatore ; il couvre une superficie de 50 hectares et fournit une année ordinaire de 80 à 100 tonneaux de vins, qui figuraient jadis dans les quatrièmes crûs, mais que « leur bouquet, leur sève et leur moelleux » ont fait classer dans les troisièmes.
Giscours récolta 90 tonneaux en 1848 ; 41 en 1852 ; 44 en 1858 et 80 en 1862. Quatre-vingt-dix est donc à peu près sa moyenne. C’est le plus grand vignoble de Labarde et le plus estimé.
Danflou, 1867.
p.81-83
(...) Il y avait autrefois à Labarde un vieux donjon dont les seigneurs avaient juridiction sur Cantenac et reconnaissant la suzeraineté des sires de Blanquefort, les plus puissants seigneurs du Médoc après les sires de Lesparre. Cet été de choses dura jusqu'au commencement du dix-huitième siècle. La seigneurie de Cantenac devint alors juridiction seigneuriale, et Giscours reconnut sa suprématie, d'après la coutume féodale. De tout cela, que reste-t-il? Rien, absolument rien. La Famille des anciens seigneurs est depuis longtemps éteinte, et on ne trouve plus aucun vestige du vieux manoir. Sur l'emplacement du donjon, qui était très modeste, d'après la tradition locale, un viticulteur aussi riche que distingué, M. Marc Promis aîné, décédé en 1853, dans sa quatre-vingt-dix-neuvième année, éleva le château actuel de Giscours ; cet édifice, un des plus beaux, une des plus somptueux de l'opulente Gironde, est une sorte de palais, une monument quasi royal bâti en l'honneur de la vigne.
En 1845, M. Pescatore, un des rois de la finance, acheta Giscours 500 000 francs, et ce riche propriétaire a fait depuis de grands sacrifices pour l'amélioration du vignoble, dont les produits sont classés dans les troisièmes crus et sont supérieurs à ceux de Macau.
M. Pescatore, tout en donnant à la culture de la vigne les soins que méritait sont domaine, entoura l'habitation d'un parc délicieux, très étendu, et qui attire, comme son rival Château Margaux, de nombreux touristes, dont la présence donne au Médoc une animation inaccoutumée, pendant la belle saison.
A la mort de M. Pescatore, le domaine de Giscours est devenu la propriété de son neveu, M. guillaume Pescatore, un Luxembourgeois. Rarement, ce nouveau propriétaire visitera son domaine ; les ombrages du parc, la vue des immenses vignobles n'ont pour lui que peu d'attraits. Le pays aurait à regretter cette absence continuelle du nouveau sire de Giscours, s'il ne trouvait dans la famille de M. Scawinski, le régisseur actuel, un ample dédommagement. Giscours est, en effet, confié depuis longtemps aux soins intelligents de M. Scawinski, élève de l'école de Grignon, qui, par ses mérites personnels, comme homme et comme agriculteur, donne chaque jour un nouveau renom à la propriété qu'il administre. ses fils, à la tête eux-mêmes de grandes exploitations en Médoc (Pontet-Canet et Château Dauzac), marchent sur les traces du père et continuent sa réputation de viticulteur. Grâce à M. Scawinski, Giscours trouve chaque jour des appréciateurs émerveillés de la qualité de ses vins.
(...) A Giscours, pas de tourelles ni de pont-levis, ni de vieux fossés : le moyen âge a complètement disparu ; tout est moderne, mais splendide. Nous foulons la terre des grands vins du Médoc : à grands vins, grandes et belles habitations (...).
-Lorbac, 1868.
p. 106-107
Le cru de Giscours est très anciennement connu. Les plus vieux titres que nous ayons pu retrouver remontent à 1552. Giscours était alors une maison noble appelée "Guiscoulx" et appartenait à Gabriel Giraud, seigneur de La Bastide, qui la vendit, cette même année, à Pierre de L'houme.
Après une série de transmissions et de ventes successives, nous retrouvons le domaine de Giscours aux mains de M. de Saint-Simon, à l'époque de la Révolution de 1789. M. de Saint-Simon, dit Giscours, ayant alors émigré, sa propriété fut confisquée et vendue, en 1795, comme bien national, au sieur Michel Jacob, qui s'associa MM. John Gray junior et Jonathan Davis, négociants des Etats-Unis. Cette association ne dura pas et, en 1825, M. Jacob, resté seul propriétaire du domaine, le vendit à M. Marc Promis, négociant à Bordeaux. Enfin, c'est en 1847 que M. J. P. Pescatore, riche banquier de Paris, devint propriétaire de Giscours et qu'il entreprit d'en faire cette propriété aujourd'hui si remarquable, autant par l'arrangement du vignoble que par la beauté des alentours du château. Le chêne de Giscours, dont la bille mesure plus de sept mètres de circonférence, est devenu légendaire dans toute la Gironde. C'est pour cet arbre que M. Pescatore fit créer les belles dépendances qui l'entourent, et qui comprennent 40 hectares de jardins et de parc, clôturés de murs et plantés d'arbres indigènes et exotiques d'une venue magnifique.
Depuis la mort du regretté M. J. P. Pescatore, en 1855, la terre de Giscours appartient à son neveu, M. G. Pescatore, qui continue, - quoique éloigné -, à faire donner les plus grands soins à tout ce qu'a laissé son oncle ; en cela merveilleusement secondé par son gérant, M. Skawinski, dont le zèle et l'intelligence sont au-dessus de tout éloge (...). Le vignoble, entièrement complanté en fins cépages, a une contenance de 50 hectares et donne en moyenne 100 tonneaux de grand vin.
-Cocks, 1874.
p. 111
Le château Giscours est entouré d'un magnifique vignoble de 59 hectares, sur des croupes graveleuses, admirablement exposées et complantées de cépages fins. Ce vignoble, classé au rang des meilleurs 3e crus de Médoc, a une réputation telle que nous n'avons pas besoin d'en faire l'éloge ; son château, de construction récente, remplace une maison noble (...).
Cocks, 1881.
p. 130-131
Le château Giscours récemment acheté par M. Edouard Cruse, est entouré d'un magnifique vignoble de 60 hectares, sur des croupes graveleuses, admirablement exposées et complantées de cépages fins. Ce vignoble, classé au rang des meilleurs 3e crus classés de Médoc, a une réputation telle que nous n'avons pas besoin d'en faire l'éloge ; son château vient d'être entièrement restauré ; il remplace une maison noble (...). La ferme qui en dépend mérite d'être mentionnée, comme modèle de construction et d'aménagements. Elle est due aux plans de M. Duphot, architecte.
Cocks, 1886.
p.137
La direction du vignoble de Giscours est confiée depuis près de quarante ans à l'un de nos plus habiles agriculteurs, M. P. Skawinski, ancien élève de Grignon et chevalier de la Légion d'honneur. Il a contribué par sa gestion intègre à la grande renommée, à la haute faveur dont le vin de Giscours jouit en France et à l'étranger. Le château vient d'être entièrement restauré (...).
Une salle d'asile pour les enfants de la propriété et pour ceux de la commune a été fondée par M. Cruse. Les enfants y sont gardés et instruits depuis la plus tendre enfance jusqu'à l'âge de sept ans ; ils sont alors envoyés à l'école de Labarde, dont M. Cruse est un des fondateurs.
Localisation
Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Gironde , Labarde , 10 route Giscours
Cadastre: 1826 B 445, 447, 2009 A2 132, 134 à 136
Extrait du plan cadastral de 1826 (B 440 , 444 , 445 , 447).
Archives départementales de la Gironde
(c) Conseil départemental de la Gironde
Lithographie, 1835 : Château Giscours appartenant à M. Promis.
Chabot Bernard, Légé Jean-Baptiste, Claveaux
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde
Plan parcellaire du domaine, non daté.
Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde
Plan parcellaire (détail), non daté : vue du château au levant.
Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde
Plan parcellaire (détail), non daté : vue du château au couchant.
Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde
Extrait du plan des marais de Labarde (1860) avec représentation des bâtiments de Giscours.
Riberolle Jennifer, Jansac
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde
Photographie extraite de l'ouvrage d'Alfred Danflou, vers 1867 : façade postérieure sur jardin.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde
Lithographie, extraite de l'ouvrage de Charles de Lorbac, 1868.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde
Lithographie, publiée dans l'ouvrage de William Franck en 1871.
Dubau Michel, Charriol
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde
Plan du parc dressé par Eugène Bülher, 1878.
Dubau Michel, Bülher Eugène
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde
Plan du parc dressé par Eugène Bülher, [1878].
Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde
Carte postale (collection particulière), 1ère moitié du 20e siècle : Château Giscours et son chêne séculaire.
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde
Carte postale (collection particulière), 1ère moitié du 20e siècle : Château Giscours (côté est).
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde
Carte postale, 2e moitié du 20e siècle : vue aérienne.
Rambert Christophe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde
Carte postale, 2e moitié du 20e siècle : vue aérienne.
Rambert Christophe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde
Plan du domaine, 1970.
Dubau Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde
Plan topographique, 1995 : corps de logis et dépendances.
Rambert Christophe, Martin Michel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde
Vue aérienne depuis le nord.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vue aérienne depuis l'est.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vue d'ensemble depuis l'est.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vue d'ensemble depuis le nord-est.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vue d'ensemble depuis le sud-est.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vue d'ensemble depuis le sud-est.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Dépendance au nord-est de la cour (grange ou remise), vue depuis l'est.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Château, façade sud-ouest sur jardin.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Château : façade sud-ouest sur jardin.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Château, façade sud-ouest : pavillon central.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Corps de logis, façade sud-ouest : détail du pavillon central.
Beschi Alain
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde
Château, façade sud-ouest : portique et volée d'escalier.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Château, façade sud-ouest, pavillon central : volée d'escalier.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Château, façade sud-ouest et logement du gardien.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Corps de logis, façade sud-ouest : détail de l'attique.
Beschi Alain
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Dépendance au sud-ouest du château (logement du gardien).
Beschi Alain
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde
Corps de logis, façade sud-ouest : aile en rez-de-chaussée surélevé.
Beschi Alain
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde
Pignon sud-ouest du chai à barriques, dans le prolongement de la façade du logis.
Beschi Alain
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Corps de logis : élévation latérale sud-est.
Beschi Alain
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde
Cour : château et cuvier.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Château, façade nord-est : pavillon central.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Château : vue des toitures et du vignoble côté sud-est.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Château : vue des toitures côté nord-ouest.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Château, vue intérieure : pièces en enfilade.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Château, vue intérieure : salon côté sud-est.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Château, vue intérieure : cheminée en marbre.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Château, vue intérieure : cheminée.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Château, vue intérieure : détail d'une colonne torse de la cheminée.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Château, vue intérieure : cheminée.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Château, vue intérieure : cheminée.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Château, vue intérieure : plaque de cheminée aux initiales d'Édouard Cruse.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Cour vue depuis l'étage du château.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Anciennes écuries vues depuis les toits du château.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Anciennes écuries : vue depuis le nord.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Anciennes écuries : vue depuis le sud-ouest.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Anciennes écuries : façade sur cour.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Anciennes écuries : détail d'anneau d'attache pour les chevaux.
Barroche Adrienne
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Anciennes écuries vues depuis l'est.
Riberolle Jennifer
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Cuvier : vue d'ensemble.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Cuvier : façade sud-est.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Cuvier, façade sud-est : détail.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Cuvier, façade sud-est : travée formant pignon.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Cuvier, façade sur cour : détail du fronton sculpté.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Cuvier, façade sur cour : détail du fronton sculpté.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Cuvier, façade sur cour : détail du fronton sculpté (avec signature et date portée 1878).
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Cuvier, façade sur cour : détail du fronton sculpté (avec signature et date portée 1878).
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Cuvier, façade sur cour : détail du fronton sculpté (avec signature et date portée 1878).
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Cuvier, façade sur cour : détail du fronton sculpté.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Cuvier, façade sur cour : détail du fronton sculpté.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Cuvier : vue des cuves en ciment.
Beschi Alain
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Cuvier : vue intérieure.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Cuvier : vue intérieure.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Cuvier : vue intérieure.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Cuvier : vue intérieure.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Cuvier, vue intérieure : escalier à double volée.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Cuvier principal : détail de la charpente.
Beschi Alain
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Cuvier, vue intérieure : détail de la charpente.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Cuvier principal : niveau de plancher avec treuil et maie.
Beschi Alain
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde
Cuvier, vue intérieur : treuil pour charger la vendange.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Cuvier : égrappoir et maie pour réceptionner la vendange.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Houe, sorte de charrue pour tracer les sillons.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Cuvier : charrue décavaillonneuse (?).
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Chai à barriques : vue intérieure.
Beschi Alain
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde
Chai à barriques : vue intérieure.
Beschi Alain
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde
Chai à barriques : détail des poutres maîtresses soutenues par des consoles en pierre.
Beschi Alain
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde
Chais : vue intérieure.
Barroche Adrienne
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Chais : vue intérieure.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Cuvier principal : cheminée de l'ancienne tonnellerie.
Beschi Alain
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Cuves en inox installées à l'extérieur du second cuvier.
Beschi Alain
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Second cuvier : vue intérieure des cuves en inox et en ciment.
Beschi Alain
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Second cuvier : cheminée.
Beschi Alain
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Chais : façades postérieures (sud-ouest).
Riberolle Jennifer
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Edicule abritant le système d'alimentation d'eau.
Beschi Alain
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Dépendance au nord-est de la cour (grange ou remise).
Beschi Alain
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Allée principale.
Beschi Alain
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Parc et logement du gardien vus depuis les toits du château.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Parc, côté sud-ouest : vue depuis les toits du château.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Parc, côté sud-ouest : vue depuis les toits du château.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Parc, côté sud-ouest : vue depuis les toits du château.
Barroche Adrienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Parc au sud-ouest du château, avec le tronc du chêne centenaire.
Beschi Alain
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental de la Gironde
Parc au sud-ouest du château (avec le tronc du chêne centenaire).
Beschi Alain
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Parc au nord du château.
Beschi Alain
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Pilier du portail nord-est : décor sculpté avec initiales E, S et C (Edouard et Suzanne Cruse).
Beschi Alain
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Portail est.
Riberolle Jennifer
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Vue d'ensemble de la cour.
Barroche Adrienne
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